LONDRES – (Royaume-Uni – U.E) – 24/09/2009 – 3B Conseils – Le principal objectif de ce nouveau fond financier britannique (qui s’ajoute à celui récemment déjà voté de £50 millions) est d’aider les équipementiers du secteur de l’énergie des courants et de l’énergie des vagues à développer commercialement leurs technologies de façon à les rendre utilisables le plus rapidement possible. C’est à ce stade précis que peut fonctionner ce nouveau Marine Renewables Deployment Fund. (Fond de Déploiement des Renouvelables Marines). Ce nouveau fond a été officiellement lancé le 22/09/2009. Il s’intègre donc déjà à la stratégie concernant les Renouvelables Marines rendue publique en Juillet dernier. Mais ce qui est intéressant à relever c’est que la décision de mettre en place ce fond arrive après que le gouvernement du Royaume-Uni ait dû faire face à de très vives critiques l’accusant d’avoir, à ce jour, consacré 20 plus de budget à aider l’industrie du charbon que les renouvelables marines et accusé surtout de n’avoir pas débloqué le moindre centime des £50 millions déjà votés pour développer les énergies renouvelables marines. En effet The Carbon Trust, chargé de gérer le Fond de déploiement des énergies renouvelables a accordé à ce jour (cf.la brève du 12/09/09 dans la colonne droite du blog) sur les £1,7 millions distribués aux renouvelables seulement un peu plus de £500.000 aux renouvelables marines en l’occurrence à Pelamis Wave Power et Marine Current Turbines. Il faut rappeler que le Royaume-Uni est actuellement leader européen en matière d’énergies des vagues et courants et qu’il ne cache pas son ambition de devenir le leader mondial de ces domaines et … de le rester longtemps. Le média BusinessGreen fait ainsi remarquer que : « un quart des technologies énergétiques marines de la planète est à ce jour développé au Royaume-Uni et que l’on attend que le secteur de l’énergie marine contribue pour £ 2 milliards par an à l’économie du pays d’ici à 2050, qui emploie 16.000 personnes dans le processus ». D’après le ministre britannique de l’énergie et du changement climatique, ce nouveau fond devrait contribuer à « faire passer les projets de la planche à dessin à l’eau, (!) en leur permettant de franchir un pas décisif vers la viabilité commerciale à grande échelle ».
Voilà un épisode, en tout cas, qui permet de constater que la France n’a pas l’apanage des promesses non tenues et des budgets non distribués aux intéressés ! Ce petit travers semble beaucoup se répandre dans l’Europe entière. Beaucoup trop car très nombreux sont ceux qui pensent qu’une éventuelle future nouvelle économie ne peut pas utiliser les mêmes mauvaises ficelles que l’ancienne.
Article : Francis ROUSSEAU
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