France – 07/08/2021 – energiesdelamer.eu. Lise Artigue, a mené sa thèse dans le cadre du Laboratoire d’Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiales (LEGOS). Elle soutenue sa thèse le 03-06-2020 à Toulouse 3, dans le cadre de École doctorale Sciences de l’univers, de l’environnement et de l’espace (Toulouse) en partenariat avec Laboratoire d’Etude en Géophysique et Océanographie Spatiales, sous la direction de François Lacan.
Aujourd’hui Postdoc au GET, un laboratoire de recherche fondamentale et appliquée des Géosciences aux Sciences de l’Environnement, Lise Artigue est co-auteur de la publication scientifique sur « le rôle fondamental des courants marins sur la distribution d’aluminium dans les océans » présenté dans energiesdelamer.eu le 07/08/2021.
Aujourd’hui Postdoc au GET, un laboratoire de recherche fondamentale et appliquée des Géosciences aux Sciences de l’Environnement, Lise Artigue est co-auteur de la publication scientifique sur « le rôle fondamental des courants marins sur la distribution d’aluminium dans les océans » présenté dans energiesdelamer.eu le 07/08/2021.
Intitulé de la thèse « Cycles biogéochimiques océaniques : apports des traceurs élémentaires et isotopiques, l’aluminium et le fer couplés à une approche hydrodynamique ».
L’objectif global de cette thèse est de progresser sur la compréhension des cycles biogéochimiques océaniques (sources, cycles internes, puits) à l’aide de traceurs présents dans l’eau de mer (la concentration d’aluminium dissous et la composition isotopique du fer dissous) combinés à des outils hydrodynamiques. L’aluminium est utilisé comme traceur des sources lithogéniques à l’océan alors que les isotopes du fer nous renseignent sur le cycle du fer dans l’océan.
Cette thèse se concentre en premier lieu sur l’analyse de masses d’eau d’une section longitudinale à 22ºN dans l’Atlantique Nord réalisée dans le cadre de la campagne GEOTRACES GApr08. Cette étude combine pour la première fois une analyse multiparamétrique optimale des masses d’eau (extended optimum multiparameter analysis eOMPA) à une estimation de leurs trajectoires Lagrangiennes issues d’un modèle hydrodynamique. Par ailleurs, les mesures d’aluminium dissous (dAl) effectuées ont permis de produire une première section de dAl à 22ºN et ces mêmes outils, une analyse poussée. En effet, l’utilisation conjointe du modèle 1D d’advection-dépôt de poussière en surface et des résultats de l’eOMPA a mis en valeur les processus prédominants associés aux concentrations de dAl mesurées. (i)
En surface, l’advection et le dépôt de poussière atmosphérique sont tous deux essentiels pour expliquer les concentrations de dAl observées bien que dans l’ouest, une source externe supplémentaire est nécessaire. Cette source pourrait provenir soit du fleuve Amazone, soit de l’érosion des petites Antilles. (ii) Entre 200 et 800 m, alors qu’on se situe dans une zone de fort dépôt atmosphérique (sous le panache saharien), les fortes concentrations de dAl résultent du transport océanique. Le bilan net des interactions dissous-particules est pourtant une soustraction de dAl, probablement par adsorption sur les particules. (iii) En dessous de 800 m, l’effet des interactions dissous-particules s’inverse et le scavenging réversible est une source nette de dAl. (iv) En dessous de 3340 m, la source hydrothermale Snakepit s’avère être une source locale importante de dAl. Contrairement à l’aluminium, le fer (Fe) est un micronutriment essentiel à la production primaire. Ce micronutriment limite la production primaire dans 30 à 40 % de l’océan.
Dans le cadre des campagnes GEOTRACES KEOPS 1 et 2, nos mesures d’isotopes de Fe présentées dans cette thèse permettent l’étude des sources de micronutriments dans une zone naturellement fertilisée de l’océan Austral, les îles Kerguelen. Nos mesures d’isotopes de Fe révèlent plusieurs éléments sur son cycle. (i) En l’absence d’apport externe, les signatures isotopiques de Fe des masses d’eau sont conservées sur plus de 4500 kilomètres, ce qui permet d’utiliser ce traceur pour suivre l’origine du Fe dans l’océan. (ii) Une source sédimentaire réductrice de Fe dissous provenant de la marge des îles Kerguelen alimente la production primaire en aval. (iii) Une source sédimentaire locale non réductrice de Fe dissous impacte les eaux de fond des stations situées au niveau du plateau des Kerguelen, mais ne semble pas contribuer significativement aux eaux moins profondes. Ce résultat est identifié pour la première fois directement dans une région HNLC. L’ensemble de ces travaux souligne le caractère essentiel 1) de la prise en compte des transports horizontaux, si possible de manière quantitative, dans l’interprétation des distributions d’éléments traces et d’isotopes, 2) des interactions dissous particules, notamment le processus dit de scavenging réversible (adsorption-désorption), sur les cycles des éléments traces et isotopes.
Cette thèse se concentre en premier lieu sur l’analyse de masses d’eau d’une section longitudinale à 22ºN dans l’Atlantique Nord réalisée dans le cadre de la campagne GEOTRACES GApr08. Cette étude combine pour la première fois une analyse multiparamétrique optimale des masses d’eau (extended optimum multiparameter analysis eOMPA) à une estimation de leurs trajectoires Lagrangiennes issues d’un modèle hydrodynamique. Par ailleurs, les mesures d’aluminium dissous (dAl) effectuées ont permis de produire une première section de dAl à 22ºN et ces mêmes outils, une analyse poussée. Lise Artigue est co-auteur de l’article.
POINTS DE REPÈRE
07/08/2021 – Le rôle fondamental des courants marins sur la distribution d’aluminium dans les océans.
https://wp.energiesdelamer.eu/2021/08/07/la-quete-est-mondiale-comment-limiter-les-changements-climatiques/
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