France – Lundi 27/01/2020 – energieselamer.eu. La conférence de presse qui s’est tenue vendredi 24 janvier en présence d’Isabelle Kocher, directerice générale d’Engie avait pour but de présenter la réorganisation Axima, Inéo, Endel et Cofély au sein d’Engie Solutions. Opération réussie pour une meilleure visibilité de la stratégie qui est menée depuis deux ans.
Objectif : accompagner les entreprises et les collectivités vers une neutralité d’émission carbone montre l’ampleur de la transformation qui s’est opérée. Aux côtés d’Isabelle Kocher directrice générale et de William Petrie directeur général adjoint d’ENGIE en charge d’ENGIE Solutions, les trois directeurs adjoints Yann Rolland – Directeur général de la BU ENGIE Solutions Villes et Collectivités, Pierre Hardouin – Directeur général de la BU ENGIE Solutions Industries et Olivier Jacquier – Directeur général de la BU ENGIE Solutions Tertiaire et Proximité; ont présenté à travers des témoignages « clients » les solutions et la stratégie de transversalité mise en place au sein du groupe.
Mais dans deux jours, Isabelle Kocher saura si elle a remporté la « manche » de la réorganisation et si elle est suivie par le CA. « Engie, c’est compliqué, difficile à décrypter». Ces reproches qui viennent des marchés financiers, la directrice générale Isabelle Kocher les a entendus de nombreuses de fois et la réorganisation de la division d’Engie Solutions qui comprend depuis le 1er janvier Axima pour le génie climatique, Inéo pour l’électrique, Endel pour la mécanique, Cofély pour les services à l’énergie doit y remédier.
ENGIE Solutions rassemble dorénavant les entités : ENGIE Ineo, ENGIE Axima, ENGIE Cofely, ENGIE Réseaux et ENDEL. ENDEL conserve toutefois son nom pour des raisons commerciales.
La solution adoptée d’une organisation par métiers avec sa multitude marques avait sa pertinence il y a quelques années. « Mais aujourd’hui, l’énergie est une question stratégique, traitée par les maires, les présidents d’agglomérations, les présidents d’entreprise », martèle Isabelle Kocher, suivie dans cet esprit par ses directeurs généraux. Un recentrage est opéré sur trois pôles sectoriels – industries, secteur tertiaire, villes et collectivités ( 50.000 personnes en France) et rassemble sous la marque unique Engie Solutions toutes les activités de services B to B et représente environ 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
« Notre stratégie c’est d’accompagner les clients vers un monde zéro carbone« , rappelle Wilfrid Petrie. Nommé avant l’été directeur général adjoint del’énergéticien, le chantier qui lui est confié n’est pas anodin et surtout il revêt un caractère d’importance pour le groupe, lui-même engagé dans une transition, celle de son modèle.
Le Data Driven
Engie s’est aussi transformé en entreprise « data driven ». Même si l’objet de la conférence de presse n’était pas sur cette thématique, il va de soit que le groupe énergétique ne pouvait pas opérer de changement sans un vaste programme de valorisation de la donnée, interne comme externe. Chaque entité dispose de son Chief data officer avec 138 data scientists.
Selon Gérard Guinamand, Chief data officer groupe, interwievé dans ZDNett, la valorisation de la donnée répond à un très grand nombre de cas d’usage. « Avec la décentralisation de l’énergie, sa production, son stockage, sa consommation voire sa revente, en cas de surplus, sont de plus en plus localisés. Pour opérer des services au plus près du terrain, Engie doit disposer de ces données locales mais aussi des données extérieures comme les prévisions météorologiques afin de prévoir la consommation. »
Cette exploitation de la donnée concerne également les clients du groupe à travers sa nouvelle entité, Engie Impact, qui conseille ses grands clients sur leur stratégie zéro carbone, comme GE Renewable Energy
Sur le plan organisationnel, un chief data officer a été nommé dans chaque entité. A charge pour lui d’animer un Data Office qui a pour vocation à aider la BU à se transformer autour de la donnée. Une autre structure a été créée, le Data Garage. Elle rassemble des data scientists et des data ingénieurs qui développent des modèles à partir des cas d’usage identifiés.
A date, Engie emploie 138 data scientists répartis sur les différentes entités et pour attirer ces profils rares, le groupe a noué des partenariats avec l’Institut Mines Télécom ou Engie anime une chaire sur l’IA. Ce qui lui permet d’accueillir des stagiaires, des thésards, des post-doc. A l’Essec, il s’agit d’une chaire sur la data science au service du business, avec d’autres profils.
photos @energiesdelamer.eu
Points de repère
24/09/2018 – Le projet GRHYD (démonstrateur de test pour l’injection d’hydrogène produit à partir d’électricité renouvelable dans le réseau de distribution de gaz naturel et la production d’hythane®), qui est opérationnel à Capelle-La-Grande dans la communauté urbaine de Dunkerque démontre, en situation de fonctionnement réel, les avantages techniques, économiques, environnementaux et sociétaux de cette nouvelle filière énergétique pour des villes durables et une mobilité verte. Exemple d’une synergie entre société du Groupe Engie d’une part, et qui à terme devrait également être alimenté par le parc éolien en mer de Dunkerque d’EDF / Enbrige
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