France – Mercredi 24/04/2019 – energiesdelamer.eu. Sur l’un des frontons des bâtiments qui entourent le monumental Hôtel de Région* d’Occitanie, une vidéo d’une éolienne flottante était projetée… C’était la première surprise offerte aux participants de FOWT 2019, qui en ouverture de la manifestation étaient reçus à la Région.
L’objectif était également de rappeler au Gouvernement que les industriels comme les politiques ont besoin de feuille de route avec une PPE plus dynamique !
Les participants ont été invités à écouter les directeurs de projets des quatre zones propices où les fermes pilotes flottantes seront implantées : Groix – Belle Ile en Bretagne, Faraman en Région Sud, Leucate et Gruissan en Occitanie.
Même malmenée, pour l’heure, par la « PPE », la filière flottante et naissante a donné à la France ses deux premières éoliennes offshore. Près de quinze ans après les premiers appels d’offres, une installation flottante de 2 MW a coiffé sur le poteau les centaines de machines attendues depuis les premiers appels d’offres pour le posé lancés en 2012 et une autre a été mise à l’eau durant 6 mois dans les sites respectifs SEM-REV et Ifremer.
À la veille de la manifestation montpelliéraine, les professionnels de l’offshore, réunis au sein de France Energie Eolienne (FEE) et du Syndicat des énergies renouvelables (SER), ont présenté une contre-proposition à la PPE, plus ambitieuse, et dans le droit fil des appels répétés des Régions littorales mobilisées pour le soutien de la filière. Leur demande : 1 000 MW par an dès 2019 jusqu’en 2024 puis 1 500 MW par an… En posé et en flottant !
Forts de la conviction que l’éolien flottant en mer contribuera au développement industriel et économique et participera aux développement des technologies d’énergie utilisées pour accélérer la transition énergétique, Carole Delga (Occitanie) et les trois autres présidents de Région Loïg Chesnay-Girard (Bretagne), Christelle Morançais (Pays de La loire) et Renaud Muselier (Région Sud) remontent au créneau.
Initialement organisée à Marseille, pour la première fois depuis sa création FOWT se décentralise à Montpellier. La manifestation internationale sur l’éolien flottant créée par le Pôle Mer Méditerranée avec la participation de la CCI Marseille Provence en 2014 et, co-organisée dorénavant avec la participation de France Energie Eolienne (FEE), fait l’uninamité auprès des 4 régions où Dix délégations étrangères sont présentes et environ 800 participants… FOWT sera dorénavant organisée à tour de rôle dans chacune des régions concernées.
Mais, pour en revenir au sujet Carole Delga était à nouveau hier au Ministère de la Transition énergétique pour rencontrer François de Rugy. Depuis la présentation du projet de PPE le 15 novembre 2018 lors du CIMER, de nombreux parlementaires, industriels, FEE, le SER …. ne cessent de répéter que pour l’« Eolien en mer flottant : le gouvernement a tout faux et doit revoir sa copie ».
« Par le calendrier et les volumes annoncés par le Ministre de la Transition écologique et solidaire, François De Rugy – 500 MW, dont 250 MW lancés en Bretagne en 2021 et 250 MW en Méditerranée en 2022 – le gouvernement tourne le dos à la filière éolienne en mer flottante qui est pourtant stratégique pour l’avenir énergétique et l’économie verte de notre pays….
Ces trois journées seront techniques, internationales et hautement politique.
Et en même, comme nous le verrons avec la présentation des principaux développeurs européens… l’éolien flottant s’envole !
Le site de presse en ligne energiesdelamer.eu est partenaire média de FOWT 2019 et
Découvrez le numéro spécial de Mer Veille Energie sur l’éolien Flottant.
Points de repère
Pour en savoir + sur FOWT 2019 consultez l’agenda des événements sélectionnés par energiesdelamer.eu.
Hôtel de Région d’Occitanie : Oeuvre de l’architecte catalan Ricardo Bofill construit entre 1986 et 1989, l’Hôtel de Région se trouve dans le quartier Antigone de Montpellier, au bord de la rivière le Lez.
Une étude L’Hôtel de Région en Languedoc-Roussillon (1986-1989) un chantier de recherche a été menée par Dominique Ganibenc sur ces lieux de décision, de gestion, de représentativité. Dans un tiers des cas, le choix fut fait de réutiliser des bâtiments existants, mais à l’époque la Région Languedoc-Roussillon fait partie de celles qui recherchèrent, avec une construction ex nihilo, l’intervention d’architectes de renom et la reconnaissance d’un prestige certain.
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