Senat EDM 09 03 017

 

 

France – Jeudi 15/03/2018 – energiesdelamer.eu. Le Sénat n’a pas discuté de l’amendement alors qu’il poursuit l’examen du projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale, pour un État au service d’une société de confiance. 

 

La Commission spéciale du Sénat a émis un avis défavorable à l’amendement déposé par le gouvernement en vue de réviser le tarif d’achat de l’énergie produite par les futurs 6 parcs éoliens offshore. 

L’Article 34, objet de cet amendement, n’a pas été discuté contrairement à ce qui avait prévu.

Depuis vendredi dernier, les représentants des industriels, le GICAN, le SER, FEE, UFE, Néopolia, les trois présidents de Région, Loïg Chesnais-Girard (Bretagne), Hervé Morin (Normandie) et Christelle Morançais (Pays de la Loire), manifestent leurs inquiétudes et leur incompréhension.

Les développeurs, les fabricants et les clusters, ont publié une tribune dans Le Figaro. Une juriste, Hélène Gelas relève dans Le Monde de l’énergie que «  l’on se tire une balle dans le pied » et que la proposition « d’amendement arrive après les discussions du Groupe de travail national éolien auquel a participé le ministère, et que la question des projets existants n’a pas été abordée. Ce n’était pas l’objet ».

 

En attente de Bruxelles

Mais, pour le moment, rappelons, que les six parcs français qui sont des projets pourtant très avancés, n’ont fait l’objet d’une décision d’investissement comme cela était mentionné par Les Echos vendredi dernier.

La première décision devait être prise par EDF EN pour Saint-Nazaire d’ici la fin du premier semestre. C’est peu de temps avant cette date que le consortium STX – General Electric – DEME devrait être retenu par EDF Energies Nouvelles pour concevoir les sous-stations électriques.

Cet amendement arrive donc également au moment où les opérateurs bouclent le plan de financement des parcs éoliens en mer, mais ils ont aussi besoin d’une approbation de la Commission européenne, qui examinera leurs tarifs de rachat – entre 170 et 200 euros par MWh – l’objectif est d’éviter une surcompensation. À titre de mesure corrective, le gouvernement français pourrait mettre en place un mécanisme de partage des bénéfices pour lui permettre de profiter des retombées prévues des projets. Ceux d’EDF EN sont actuellement en cours d’étude.


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