La Ciotat – France (U.E) – 18/06/2015 – Energies de la mer – IDEOL : Premier contrat commercial au Japon. Après la signature d’un accord de partenariat technologique le 10 mars dernier ICI, IDEOL et Hitachi Zosen (HITZ) ont signé un accord d’ingénierie, le 3/06/2015 dernier pour la conception d’une nouvelle version en acier et béton de la structure flottante « Damping Pool ».
D’après IDEOL, basée sur une construction en béton (Bouygues) brevetée par IDEOL, la solution peut convenir à une production de masse pour des parcs éoliens en mer de grande dimension. La construction se fait sur place, le contenu local est important et les méthodes de construction sont polyvalentes, s’adaptant aux conditions du site et aux possibilités d’approvisionnement locales.
Son faible coût rend la structure flottante IDEOL concurrentielle avec les structures fixées aux fonds marins, à partir de 35 mètres de profondeur conformément aux normes de sécurité et dépend exclusivement de composants qualifiés et ayant fait leurs preuves dans le domaine de l’exploration pétrolière et gazière.
Les entreprises IDEOL et HITZ mentionnent que les installations seront réalisées d’ici la fin de 2017. La certification ClassNK est accrédité par le Japon Conseil d’accréditation en tant qu’organisme de certification de produits pour les éoliennes.
. Une première série d’essais en bassin a déjà commencé la semaine dernière au Japon. IDEOL, n’est pas encore en mesure d’apporter sur ces deux points d’informations complémentaires.
«Ce contrat IDEOL – HITZ permet de prouver la viabilité économique et sa capacité à exporter la technologie “Damping Pool” sur les marchés internationaux clés. Il confirme également la fiabilité de notre technologie flottante et l’efficacité des coûts dans hautement contester milieux marins « », mentionne Paul de La Guérivière, PDG de IDEOL.
Le ministère japonais de l’Industrie a annoncé en avril 2015 un objectif de 24% de la production d’énergie renouvelable dans le mix d’électricité japonaise en 2030, contre environ 10% en 2014.
Points de repère
11/03/2015 – IDEOL conquiert le Japon ICI…. et obtient des soutiens financiers en France importants
IDEOL est membre du Pôle mer Méditerranée et du Cluster Maritime Français
Certification Class NK : Au Japon, le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (METI) a introduit un Feed-in système de tarif (FIT) le 1/07/ 2012. Une petite éolienne (SWT) avec une production de moins de 20 kW qui est confirmée par le METI doit se conformer aux dispositions de la norme JIS C 1400-2 ou une norme équivalente (par exemple, JSWTA0001 qui est publié par l’Association japonaise petites éoliennes).
Afin d’assurer la conformité d’un système de SWT aux normes mentionnées ci-dessus, Nippon Kaiji Kyokai (aussi connu comme ClassNK) offre maintenant la certification des petits systèmes d’éoliennes qui est également basée sur la norme JSWTA0001. Le périmètre de certification comprend également l’onduleur, qui doit souvent répondre à des exigences particulières communiquées par les compagnies d’électricité japonaises dans le cas de systèmes d’éoliennes.
Le G7 : Sommet des sept pays les plus riches qui vient de se tenir les 7 et 8 juin à Elmau en Allemagne et qui est composé de l’Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Italie et Japon s’est engagé à «maintenir la hausse de la température moyenne dans le monde au-dessous de 2 degrés celsius».
La COP21 : A quelques mois de la COP 21, Evelyne Dourille-Feer, Economiste au CEPII, avait mentionné dans un article paru le 27/05/2015 peu avant le G7, « Fin avril 2015, la proposition du gouvernement japonais de réduire de seulement 25,4% les émissions de CO2 entre 2005 et 2030, a provoqué une immense déception en Europe. Cet objectif pourra-t-il être révisé à la hausse compte tenu de la nouvelle politique énergétique de Shinzo Abe et des contraintes post-Fukushima ?
En juin 2010, le gouvernement du Parti Démocrate du Japon avait adopté un « Plan stratégique énergie » visant à augmenter la part des énergies à faible émissions carbone et à abaisser la dépendance énergétique alors que la production d’électricité était dépendante à 61% des énergies fossiles importées ». Bien que le gouvernement pense relancer le nucléaire, mais se heurte à une opposition de la société civile importante, « celui-ci envisage de porter la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 24% environ en 2030 contre 11% enregistrés en moyenne de 2000 à 2010. (Nikkei Asian Review, Gov’t proposes greenhouse gas emission cut of up to 26%, April 30 2015).
Dans la consommation totale d’énergie, les énergies fossiles importées représentaient même 82%. L’objectif du Plan était de faire passer, entre 2010 et 2030, la part du nucléaire dans le mix électrique de 29% à 50% et celle des énergies renouvelables de 10% à 20% ». Le G7 a apporté une partie de la réponse pour les engagements du Japon.
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