photo proposée par Renewableenergyworld

Bruxelles – (U.E) mercredi 11/07/2012 – energiesdelamer.eu. Commission européenne / EWEA – Des chercheurs européens et américains explorent la faisabilité d’éolienne de 10 MW, voire 20 MW.

En utilisant les nouvelles techniques de modélisation et en comparant les résultats avec la technologie des turbines existantes, le rapport publié en mars 2011 sur l’éventualité de concevoir des turbines offshore de 20 MW, pourrait devenir une réalité.

Ce matin, Renewableenergyworld (ICI), a publié un article, qui nous permet de « revisiter » le rapport édité par l’EWEA, « UpWind Design Limits and Solutions for Very Large Wind Turbines » (ICI). L’objectif de la recherche européenne et américaine est d’étudier une « très très grande éolienne – pour en accroître l’efficacité en capturant l’énergie du vent et en utilisant des pâles plus longue ». La question posée tient aux aspects économique et financier.

L’enjeu : Abaisser le coût de l’énergie par rapport au vent au large des côtes
Pour le moment c’est l’éolienne Haliade 150 d’Alstom en essais au Carnet (Pays de la Loire – France) qui est la grande éolienne offshore au monde avec 6MW (ICI).

L’année dernière, Vestas a lancé le V164 de 7-MW et DONG Energy a annoncé qu’il allait tester la turbine, dans le cadre d’un projet pour l’installation de six turbines dans un site de démonstration en 2013. Toujours en 2011, GE Global Research, la branche de développement de technologie de General Electric, a annoncé qu’il était en partenariat avec le Oak Ridge National Laboratory**, pour développer un générateur destiné à soutenir les éoliennes à grande échelle dans la gamme 10-15 MW. Les travaux ont commencé sur une première phase de deux ans pour laquelle le US Department of Energy a apporté  $3 millions.

Le projet de recherche soutenu par l’UE proposait un nouveau pas dans l’évaluation des défis à venir. Composée de 48 partenaires (mais pas d’entreprise ou laboratoire français), dont une moitié provient du secteur privé et l’autre du secteur de la recherche et universitaires, c’est le plus grand partenariat public / privé conçu pour le secteur de l’énergie éolienne. Il démontre que la conception d’une turbine de 20 MW est possible. Des innovations clés sont développées et intégrées mais il convient de faire la relation entre coût-bénéfice qui combine un ensemble complexe de paramètres. Le projet a abouti, par exemple, en ce qui concerne la spécification de la masse: rapports de force pour les futures pales de très grandes dimension au niveau des fixations. En principe, les futurs grands rotors et autres composants de turbine pourraient être réalisés sans augmentation des coûts, en supposant que les nouveaux matériaux sont dans certaines limites de coûts fixes.

 

Comme l’évoque Mike Courtney, Risø DTU, Work Package Leader, National Laboratory for Sustainable Energy, le LIDAR qui permet de mesurer le comportement des vents est un des éléments clés des systèmes de mesure (mer-veille.com et energiesdelamer.blogspot.com – 1 mars 2012)

Pour son évaluation, la référence choisie est sur une éolienne de 5 MW dont la turbine est référencée par l’AIE développée par le National Renewable Energy Laboratory (NREL). Dans un premier temps, cette conception de référence a été extrapolée à 10 MW. L’objectif de 20 MW a progressivement été envisagé au cours du projet.

Les nouveaux modèles de pales sont sur la planche à dessin et mesurent près de 150 mètres de diamètre de rotor et ont une puissance installée de 10 MW. Bien que le concept de 10 MW a progressivement pris forme, les chercheurs et les industriels tablent sur une turbine d’environ 250 mètres de diamètre de rotor et une puissance nominale de 20MW.

«Plus le système est optimisé, plus la mesure du vent doit être fiable et précis», explique Peter Eecen, chef de file du work package au Centre de recherche de l’énergie des Pays-Bas, responsable du groupe qui travaille sur le on et offshore « the ‘Rotor- and Farm Aerodynamics »  depuis 2007 au ECN Wind Energy. (ECN)

* L’objectif clé de la recherche de l’industrie éolienne européenne et la stratégie de développement pour les dix prochaines années est de devenir la source d’énergie la plus compétitive d’ici à 2020, onshore et offshore d’ici 2030, sans tenir compte des coûts externes

**ORNL –  fondé en 1943 – dans l’Etat du Tennessee c’est le plus grand centre de recherche et le laboratoire national du Département américain de l’énergie. Il est  très impliqué dans les recherches sur le nucléaire, les matériaux et la recherche de solutions pour les recommandations dans le cadre du réchauffement climatique (ICI)

Les auteurs des différents chapitres sont :
Nicolas Fichaux, European Wind Energy Association, ancien élève de l’Ecole des Mines Paris et ancien responsable de la RetD éolien, hydrolienne pour les énergies marines à l’ADEME Sophia Antipolios (qui semble être le seul français de ce rapport)
Sten Frandsen, Risø National Laboratory – DTU
John Dalsgaard S.rensen, Aalborg University and Risø National Laboratory – DTU
Peter Eecen, Energy Research Centre of the Netherlands
Charalambos Malamatenios, Centre for Renewable Energy Sources
Joaquin Arteaga Gomez, Gamesa
Jan Hemmelmann, GE Global Research
Gijs van Kuik, Delft University of Technology
Bernard Bulder, Energy Research Centre of the Netherlands
Flemming Rasmussen, Risø National Laboratory – DTU
Bert Janssen, Energy Research Centre of the Netherlands
Tim Fischer, Universität Stuttgart
Ervin Bossanyi, GL Garrad Hassan and Partners
Mike Courtney, Risø National Laboratory – DTU
Jochen Giebhardt, Fraunhofer-Institut fur Windenergie und Energiesystemtechnik
Rebecca Barthelmie, Risø National Laboratory – DTU
Ole Holmstr.m, DONG Energy

Sources : EWEA, Chris Webb, Contributor – www.renewableenergyworld.com article du 10 juillet 2012, SETIS – Commission européenne,  energiesdelamer.blogspot.com.

 


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