Tokyo (Japon) – 31/08/2011 –
Naoto Kan, avait promis en juin de quitter le pouvoir une fois que le Parlement aurait adopté trois projets de loi :
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C’est le nouveau premier ministre, Yoshihiko Noda qui devra mettre en place le nouveau tarif de rachat (Feed-in Tariff FIT) destiné à porter à 20% en 2020 la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité.
Caitlin Pollock affirme que les conditions au Japon ne se prêtent pas au développement d’un solide secteur de l’énergie éolienne et que «même les tarifs les plus compétitifs n’auraient que peu ou pas d’impact à court et à moyen terme. » IHS Energy Research prévoit que le Japon sera doté de 455 MW de puissance installée en mer en 2025.Pour l’éolien offshore, elle met en lumière que les très grandes profondeurs d’eau et le nombre limité de technologies efficaces pour les turbines flottantes imposeront d’importantes restrictions jusqu’en 2015. Le FIT a été initialement conçu pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables et remplacer la part de 30% de la production d’énergie précédemment fournies par l’industrie nucléaire du Japon. Depuis la constatation que l’ensemble des 1742 éoliennes ont toutes, sauf une, résisté au séisme – très probablement dû au fait que les éoliennes au Japon utilisent un acier plus épais que celui des éoliennes fabriquées ailleurs – l’énergie éolienne a été considérée comme un source d’énergie résistante et sûre.(voir article 23/03/2011 Francis Rousseau) Toutefois, en dépit d’être le pays du leader mondial de la construction de turbines éoliennes avec Mitsubishi Heavy Industries, le Japon n’apparaît pas dans le « top ten » des pays développant l’énergie éolienne. Classé après le Portugal, en 12ème place, le Japon a une capacité éolienne totale installée de 2,3 GW à la fin de 2010. Besoin d’incitations Une feuille de route pour l’énergie éolienne présentée par l’Association japonaise d’énergie éolienne vise 50GW de capacité installée en 2050, répartis également entre les parcs offshore et onshore, avec un objectif intermédiaire de 11,1GW en 2020. C’est un objectif ambitieux. Des 2,3 GW d’énergie éolienne installée, seulement 11 MW sont offshore. L’Association affirme que le Japon cherche à utiliser la technologie des turbines flottantes pour la majorité de ses éoliennes offshore à bâtir pour de limiter davantage les effets des tremblements de terre et les dégâts des tsunamis. Mais sans législation complémentaire pour surmonter les obstacles actuels au déploiement de l’énergie éolienne, la croissance annuelle onshore sera probablement limitées à environ 250 MW à l’avenir, dit Pollock. « Dans cet esprit, je ne prévois aucun stimulus spécifique à la fabrication domestique. Et certainement pas d’impact sur le marché mondial des turbines». Parallèlement à Mitsubishi, trois autres entreprises japonaises construisent des turbines : Fuji Heavy Industry, Japon Steel Works, et Komai Tekko. Toutefois, selon le Global Wind Energy Council, les fabricants étrangers comme Vestas, GE et Enercon dominent actuellement le marché japonais. Source : Rikki Stancich pour Wind energy up to date.Article : BB 3B Conseils-CBL-IDB Marine Renewable Energy Ltd
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