PERTH (Australie) – 06/02/08 – La compagnie australienne d’énergie renouvelable Carnegie Energy spécialisée dans l’exploitation de l’énergie des vagues vient d’annoncer que son prototype CETO a passé avec succès sa seconde phase de tests, répertoriée sous le vocable de CETO 2. Le président de Carnegie Energy, le Dt Michael Ottaviano, a déclaré : » Voici une étape de plus qui s’achève sur un succès, prouvant que CETO est viable dans les conditions réelles d’exploitation maritime. Ceci nous encourage à penser que cette technologie sera prête à être commercialisée à partir de 2009 « . Rappelons que l’exploitation future de CETO dans l’hémisphère Nord et au large de l’Ile de La Réunion a fait l’objet d’un accord d’exclusivité de 4 millions d’euros entre EDF E.N et le britannique Renewable Energy Holding (REH), signé le 16 janvier dernier (cf. notre archive). Nommé CETO du nom de la divinité grecque des océans, fille de Pontos (le Flot) et de Gaïa (la Terre), cette technologie va donc continuer d’être développée sur le site de tests situé au large de Fremantle en Australie à travers le déploiement de plusieurs unités de CETO 2 avant que des unités de CETO 3 soient, à leur tour, déployer en phase de tests finaux. Carnegie Energy Corp. aime à rappeler que la technologie CETO n’a aucun impact néfaste sur l’environnement.  » Nous cherchons à agir avec les vagues et non contre le vagues  » déclare-t-on volontiers du côté de Fremantle. Opérant sous la surface de l’eau, CETO n’est pas apparent, ne rejette aucune substance étrangère au milieu marin dans la mer et ne nécessite aucune infrastructure lourde enfouie ou visible. De plus elle sert à transformer l’eau salée en eau douce et les unités elles-mêmes se comportent comme autant de mini récifs qui attirent la faune sous marine. Une sorte d’idéal en somme !
Article : Francis Rousseau
Sources: Carnegie Energy Corp.Press release 05/02/08
Schéma ©Ceto


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